Le Crépuscule ocre jaune
oxide le cours d’eau
Ternissant son éclat furtif.
À la surface inerte
Du cours d’eau assidu,
Le soleil fait dans l’eau
Des ronds dorés.
Salusto González Rincones – Premiers chemins
Le Crépuscule ocre jaune
oxide le cours d’eau
Ternissant son éclat furtif.
À la surface inerte
Du cours d’eau assidu,
Le soleil fait dans l’eau
Des ronds dorés.
Salusto González Rincones – Premiers chemins
C’est l’heure
Je ne veux pas que tu partes
Ton âme – fragile alouette – se languit de mots et de poésie
La nostalgie du silence nous guette,
Ta palette ilumine déjà de couleurs le sillage de ton ombre,
Et le souvenir qui s’enracine dans nos cœurs,
Est la source de ces larmes.
Le souvenir des fou rires,
Qui meurtri nos âmes.
Belle Aïcha, offre t’a jeunesse à l’éternité.
C’est l’heure.
Tu es déjà partie,
Il est temps de ne plus revenir,
Seulement de rester dans nos souvenirs.
De nouveau souffle le vent d’est,
La brise joyeuse et bourdonnante
Qui fait éco à tes éclats de rire.
Fleurir c’est aimer…
Fleurir éternellement belle amie
Palmyra Montiel
Le pays de la liberté est une terre indescriptible
C’est le pays des sept merveilles
Jungle qu’aucun lion n’a gouverné
La liberté m’a ouvert sa fabrique d’ailes
Et elle m’en a offert la plus belle paire
J’ai comme pénétré un secret inavoué
Et je me suis senti étrangère
Au pays de l’accueil
J’ai eu une sorte de tristesse
Au pays de l’amusement et de la joie
Le jour où je suis entrée dans le pays de la liberté
Aïcha Chibane
L’arbre a plongé
ses racines
dans la rivière
pour grandir avec les étoiles.
Et, ô miracle!
quand vint l’aube,
le feuillage était déjà
une constellation.
Jacinto Fombona Pachano – 1950