La nuit s’échappe
Par les mailles de notre hamac
Les étoiles prennent congé sous tes paupières
Le soleil
Commence à aiguiser
L’ombre des arbres
Et l’odeur du café
Met le rêve à nu
A l’instant où se cristallise ce poème
La nuit s’échappe
Par les mailles de notre hamac
Les étoiles prennent congé sous tes paupières
Le soleil
Commence à aiguiser
L’ombre des arbres
Et l’odeur du café
Met le rêve à nu
A l’instant où se cristallise ce poème
Là où la vie se lève de si bon matin
Qu’il faut piquer des yeux pour la rattraper,
Même si sa trace se perd dans le lointain
Et si nous la croisons parfois sans la voir,
ou si elle reste derrière nous,
Avec son tapis de caléndulas….
Vénère ta ville,
Oublie le grain de ses pierres
N’envisage pas de te fixer sur ses murs
Pour te fondre dans le paysage…